lundi 27 juin

Matez un peu cette page complètement hand made. Vous ne trouverez rien d'équivalent ailleurs (et certainement pas sur les blogs). Jane Sweet ou une certaine conception artisanale du web, la touche qui fait la différence, etc. Au fait, et la fonte des glaciers, l'angoisse de la fin du monde ? Plus rien à cirer. Je me suis pris la tête une journée et demie sur les problèmes de la planète. Mais c'est du collectif, là. Chacun son tour. Alors, maintenant c'est aux autres. Faites passer...

mardi 28 juin

Une "ambiance" est constituée d'un certain rapport entre des corps en présence : énergies, vibrations, ondes - appelons ça comme on voudra en attendant que la science nous en dise un peu plus. Ce qu'il y a de bien sur le net, c'est qu'on échappe à ça (vous savez, quand des gens qui ne peuvent pas se supporter, ou qui ont un lourd passé, sont réunis dans la même pièce et qu'ils ne doivent rien laisser paraître).

mercredi 29 juin

Je crois que j'ai besoin d'un petit break, moi. Je ne sais pas si je vais assurer la maintenance du journal. Réponse demain.

jeudi 30 juin

"Mouchoir, voiture tunning, free comix, bob dylan, jane's diary, lamborghini crash, nightmare cinema, poison ivy, professeur choron, yves adrien, cyber comix, seventies pictures, fernando pesoa, aspirateur"... Les mots-clés du compteur sont toujours assez marrants. Ceux du mois de juin, je les trouve plutôt classe (j'ai éliminé quelques intrus qui faisaient tache).

vendredi 1 juillet

Encore quelques heures et c'est les vacances.

samedi 2 juillet

Je dois mettre en place un nouvel emploi du temps, adapter les rythmes, changer de tempo et passer en mode "no work". Ajoutez à cela quelques détails à régler dans une affaire confuse. Le journal s'interrompra donc pendant une période indéterminée. See you later, happy readers.

dimanche 3 juillet

lundi 11 juillet

Don't worry, je ne suis pas du genre à disparaitre en juillet pour aller m'allonger au soleil. J'aime mieux lire à l'ombre d'un arbre, il y a moins de réverbération et de gens autour. Pas question d'abandonner mes lecteurs. J'assure la permanence du GFIV une fois de plus. Vous pouvez vous détendre et reprendre vos petites habitudes (je pense à ceux qui passent ici à heure fixe, à midi ou à deux heures du mat' : tous les rythmes sont dans la nature).

mardi 12 juillet

Je vais vous dire pourquoi je reprends ce journal. Lorsque j'arrête, je ne le réalise pas tout de suite, mais je glisse subrepticement dans un espace spatio-temporel mal défini. Les journées se mettent à défiler à toute vitesse, le temps m'échappe. Alors, je renoue avec le rituel, j'écoute Johnny Cash (période Sun) et je reprends doucement le contrôle.

mercredi 13 juillet

Même si cela ne sert pas à grand chose, aujourd'hui : hommage à Charlie Schlingo. Ses dessins génialement idiots (Jouannais n'avait pas encore conceptualisé la chose) m'arrachaient régulièrement des spasmes de rire lorsque je tombais dessus dans une des nombreuses publications qu'on trouvait à l'époque (fin des eighties). Il était toujours excellent. Les derniers trucs que j'ai lus de lui, c'était dans "Grosdada", le journal pour enfants dirigé par le Professeur Choron. Je pleurais littéralement de rire quand je le lisais avec des gosses. Ah merde, c'est con quand ça s'arrête.

jeudi 14 juillet

J'assure la permanence, mais c'est quand même le rythme été. Les horaires sont un peu pertubés, le cerveau se relaxe. Ne comptez pas sur moi pendant cette période pour m'interroger sur les problèmes de la planète (les glaciers fondent au moment où j'écris ces lignes). Chaque chose en son temps. Il faut aussi reprendre des forces.

vendredi 15 juillet

Rien (ou presque).

samedi 16 juillet

Rien, cela peut signifier qu'il se passe des choses prenantes ailleurs. J'ai : réécouté Blonde en Blonde, écrit, lu, glandé dans le jardin. Je pense à une nouvelle définition de l'action qui ne se limiterait pas aux mouvements.

dimanche 17 juillet

J'ai un gros travail à boucler. Cela occupe les journées, mais ce n'est pas avec ça que je vais ramener des anecdotes de vacances.

lundi 18 juillet

J'ai encore essayé d'oublier le journal, mais je n'y arrive pas. L'important, c'est qu'il y ait quelque chose. Peu importe ce qui est dit, c'est écrire qui compte (don't ask me why).

mardi 19 juillet

Sécheresses, inondations, cyclones : on se croirait au début d'un film catastrophe, avec des savants fous qui auraient trouvé le moyen d'agir sur le climat (remember Black et Mortimer). Mais ce n'est qu'un début, il va falloir s'habituer. Le JT s'installe dans la durée avec quelques principes simples :

- ne pas passer les sujets "météo en folie" à la suite

- pas d'images de victimes, de témoignages, pour éviter les identifications

- garder le sourire et embrayer sur quelque chose de léger et estival

mercredi 20 juillet

Sweet music. L'été, on a le temps d'écouter des trucs un peu oubliés, ou d'en découvrir des nouveaux : un disque de reprises de chansons de Johnny Cash par des inconnus agréables, Belle & Sebastien, Lennon acoustique ("John Sinclair" avec la slide), toujours les vieux bluesmen, John Coltrane avec ou sans Miles, Captain Beefheart (j'ai un peu de mal, mais de grands moments quand même), Cramps (the Famous Ohio demos !), "Pin Up" de David Bowie, le dernier Costello (un bon cru), l'autre Elvis et ses premiers enregistrements de ouf, des tonnes de bootlegs du Velvet (limite inaudible, mais il les fallait), et puis quoi d'autre ? Ah oui, un peu de rockab'.

jeudi 21 juillet

C'est bien, les matins. Le soleil ne cogne pas encore, l'air arrive par la fenêtre, on écoute vaguement les nouvelles du monde et on a une excuse pour rester à ne rien faire devant l'ordinateur. Mais le programme est serré et cette pause n'a qu'un temps -c'est ce qui fait son prix.

vendredi 22 juillet

Ce que tu auras appris : ménager les médiocres.

samedi 23 juillet

Assez régulièrement, j'ai l'impression de tomber sur la chanson parfaite et je me la passe en boucle jusqu'à ce que plus personne ne puisse la supporter dans le basement. Et en ce moment, c'est "Anna (Go with him)", by Arthur Alexander - l'homme qui a écrit "You Better Move On", une autre chanson parfaite (du coup, je me demande si ce type n'aurait pas écrit d'autres chansons parfaites).

dimanche 24 juillet

Terreur sur Londres. Ceux qui font sauter les bombes font vaguement penser à Olrik, le méchant de Black et Mortimer. Mais Olrik, lui, avait la classe. Il ne mourrait jamais dans l'explosion et revenait à l'épisode suivant. Et surtout, il avait l'élégance de ne tuer personne pour de vrai.

 

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